1. Saisissant l‘occasion, le maire d‘Hiroshima s‘est engagé dans le débat en estimant que la génération présente avait l‘obligation morale de s‘en tenir au principe du "tu ne tueras pas". "La constitution japonaise, qui intègre à jamais cet axiome comme volonté souveraine de la nation, devrait être un phare pour le monde du XXIe siècle", a espéré Tadatoshi Akiba.

2. "Ce 6 août est une date d‘héritage, une date d‘éveil, une date d‘engagement, une date par laquelle nous héritons de l‘engagement envers les victimes de la bombe d‘obtenir l‘abolition des armes nucléaires et l‘avènement d‘une véritable paix mondiale", a déclaré la maire d‘Hiroshima, Tadatoshi Akiba, devant le cénotaphe.

3. De son côté, le Premier ministre japonais Junichiro Koizumi a promis que le Japon s‘activerait, à la tête de la communauté internationale, en faveur de "mécanismes globaux pour le désarmement nucléaire et la non prolifération" et ferait "le maximum en vue de l‘abolition des armes nucléaires". Moins diplomatique, le maire d‘Hiroshima, capitale mondiale du pacifisme depuis 60 ans, avait auparavant accusé les huit puissances nucléaires de la planète (Etats–Unis, Russie, Grande–Bretagne, Chine, France, Inde, Israël et Pakistan) de "menacer la survie de l‘espèce humaine". Dans une "Déclaration de la paix du 6 août 2005", le maire, Tadatoshi Akiba, a exhorté les Nations unies à établir un comité spécial chargé d‘étudier les moyens de bannir définitivement les armes nucléaires.